Preview France-Japon : pour une confirmation
L’Équipe de France doit enfoncer le clou face au Japon mardi après-midi (17h15) pour s’ouvrir les portes des quarts de finale et viser la première place de sa poule.
C’est une note un brin anachronique sur le tableau de résultats des Bleus face au Japon. Une défaite 75-81 à quelques jours de l’ouverture des Jeux Olympiques. Le seul revers en sept confrontations avec le pays du soleil levant, dans des conditions particulières puisque subi alors que les effets du décalage horaire avaient largement pénalisé une équipe totalement à côté de la plaque pendant une mi-temps (-16).
Le souvenir est donc encore prégnant pour une Équipe de France qui a l’occasion, mardi soir, de se qualifier pour les quarts de finale et de s’offrir une finale de poule pour la première place face à l’Allemagne. Dans son tableau de marche, le Japon ne doit pas constituer un obstacle majeur. Pour leur entrée en compétition, les joueurs de Tom Hovasse, qui a mené les féminines en finale des Jeux de Tokyo, ont proposé quelques séquences collectives séduisantes mais ont également été rattrapés par leurs limites physiques en dehors de leur deux stars NBA. Après six ans sur place dans quatre franchises différentes (4,2 pts), l’ailier gaucher Yuta Watanabe va rentrer au pays. Rui Hachimura, élément majeur des Lakers cette saison (13,6 pts), a signé 20 points et 10 rebonds contre l’Allemagne mais à 4/19 aux tirs.
Le tir de loin constitue traditionnellement un point central du jeu des sélections asiatiques et les Japonais ont tenté 34 tirs à trois-points samedi matin. "On va jouer contre une équipe qui joue up tempo avec des meneurs feu-follet qui sont parfois difficiles à contrôler", souligne Vincent Collet. "Globalement il faudra leur laisser peu d’espaces et que nos intérieurs aillent défendre au large."
Lundi matin, le staff technique a donc mis l’accent sur les spécificités japonaises à la vidéo puis sur le terrain avec des ajustements défensifs nécessaires face à cet adversaire au style unique. Un travail effectué avec l’esprit léger d’avoir passé un premier obstacle que le Brésil tout autant que les circonstances avaient rendu périlleux. "Je suis soulagé et satisfait. Il y avait une obligation absolue de s’imposer et nous avions beaucoup de pression. C’est une partie de l’explication de notre premier quart-temps, au-delà du basket", juge Vincent Collet.
Le stress désormais disparu, les Bleus viseront un bon début de match pour éviter de donner confiance aux shooteurs nippons, faire parler leur puissance et leur taille, et limiter les balles perdues (19 encore samedi).