En mode répétition
Le Canada et la France ont disputé un match d’entraînement en amont de la rencontre officielle qui les opposera à Orléans vendredi soir.
Les Bleus ont pris leurs quartiers à Orléans mardi pour le déjeuner et retrouvé le terrain dès l’après-midi pour lancer leur dernier bloc de préparation avant leur installation à Lille, lundi prochain. Un bloc très dense puisque mercredi, un entraînement puis un scrimmage (match d’entraînement) face au Canada les attendaient.
Une demande effectuée par la délégation canadienne il y a plusieurs mois et immédiatement accepté par le staff technique tricolore. "C’est encore mieux qu’une bonne séance d’entraînement", soulignait Vincent Collet face à la presse dans la matinée. Un face à face à huis clos contre une équipe qui répétait ses gammes depuis plusieurs jours dans les infrastructures de l’ADA Blois.
A l’abri des regards et d’un potentiel scouting des futurs adversaires, l’occasion était belle de tenter nouvelles associations et combinaisons. Mais après deux défaites contre l’Allemagne et la Serbie la volonté était avant tout de "progresser sur le spacing, le mouvement, la dureté" pour Andrew Albicy, tandis que Vincent Collet voulait voir comment son groupe répondrait à l’intensité canadienne.
Il aura été servi lors de 4x10 minutes extrêmement physiques, équilibrées et disputées avec des rotations différentes de celles aperçues depuis le début de la préparation et potentiellement éloignées de celles qui seront proposées vendredi soir à 21h entre ces mêmes deux équipes, avec des temps de jeu très répartis et des superstars utilisées avec parcimonie ou laissées sur le banc.
Les Bleus disposeront d’un dernier entraînement jeudi après-midi puis d’un shooting léger vendredi pour effectuer leurs derniers réglages.