Après sa victoire contre la Lituanie les Bleus cherchent à doubler la mise contre la Hongrie, dimanche soir à 20h30 (en direct sur Canal + Sport 360).

dimanche 4 septembre 2022 à 11:17 par Julien Guérineau

Le groupe B ne pardonnera aucun faux-pas. Et pour tous les candidats à une qualification en huitièmes de finale et à un bon classement en vue des croisements futurs, accrocher la Hongrie à son tableau de chasse est une obligation. Certes, les Magyars ne sont pas venus en Allemagne en victime expiatoire. Certes, ils ont récupéré, pour l’EuroBasket, leur star Adam Hanga (Real Madrid), meilleur marqueur et rebondeur de son équipe. Mais la 43e nation au ranking mondial FIBA n’a pas grand-chose à espérer dans le concert continental, compte déjà deux défaites et n’a guère fait illusion face à la Slovénie (-21 à la pause), qui en a profité pour reposer ses cadres.

L’Equipe de France connaît d’autant mieux son adversaire qu’elle l’a rencontré deux fois ces derniers mois dans sa poule de qualifications à la Coupe du Monde 2023. Deux larges succès (+24 à l’extérieur, +41 à domicile), certes obtenues sans Hanga, mais qui donne une idée de l’écart entre les deux équipes.

L’Equipe de France aurait pu se présenter sur le parquet de la Lanxess Arena avec le même bilan que son adversaire du soir. Mais le retournement de situation face à la Lituanie lui permet d’aborder la soirée avec l’esprit plus léger. "On a bien réagi. Maintenant il faut de la constance", prévient Moustapha Fall, dont l’entrée a changé le visage des Bleus contre la Lituanie. "On a fait un bon match mais il ne faut pas s’enflammer et rester concentrés. Que ce soit des grosses ou des petites équipes, aborder les matchs de la même façon."

Si les Tricolores n’ont encore aucune garantie, leur capacité à hausser le ton dans la dureté et l’intensité a rassuré le staff et les leaders du groupe, Evan Fournier en tête : "Contre la Lituanie, en nous regardant depuis le banc, je me suis dis : ça ira. La même impression que j’avais dans d’autres compétitions. Mais il faut que ce soit chaque soir." Et Rudy Gobert d’ajouter, "sur les 35 dernières minutes, c’est l’équipe qu’on veut être. Le plus important pour moi c’est d’avoir un état d’esprit de chien dès la première minute. L’aspect technique vient en deuxième."

En battant la Lituanie, l’Equipe de France s’est offert une respiration mais également le droit de continuer à viser une première place de la poule dont elle connait l’importance. Une perspective encore lointaine pour un groupe qui ne pensait pas à cet objectif jeudi dernier. "Il faut relativiser : ne pas être trop haut, ne pas être trop bas", conclut Moustapha Fall.