Après sa triste mise en route face à l’Allemagne, les Bleus doivent montrer un autre visage contre la Lituanie, samedi à 17h45 (en direct sur Canal + Sport 360).

vendredi 2 septembre 2022 à 19:31 par Julien Guérineau

La Lituanie, éliminée en huitièmes de finale de l’EuroBasket 2017, 9e de la Coupe du Monde 2019 et absente des Jeux Olympiques de Tokyo, court après son glorieux passé et doit gérer des attentes souvent irréalistes de la part de ses passionnés supporters. Des milliers de fans lituaniens ont ainsi pris d’assaut les rues de Cologne et, pour la première rencontre de leurs protégés, ont assuré une formidable ambiance dans la Lanxess Arena. Samedi, ils seront sans doute encore plus nombreux pour soutenir les hommes en vert et jaune. "On sait bien que le sport numéro 1 là-bas c’est le basket", sourit Vincent Poirier. "Je ne sais pas combien ils vont être mais à nous de faire abstraction de ça et de les éteindre avant qu’ils ne s’enflamment."

Jeudi après-midi, les Baltes ont livré un duel de haute volée avec la Slovénie et poussé les champions d’Europe dans leurs derniers retranchements. Pour l’occasion, les deux superstars NBA de la sélection n’ont pas autant dominé qu’attendu le jeu intérieur. Jonas Valanciunas (2,11 m) et Domantas Sabonis (2,11 m) n’ont compilé que 19 points à 8/20 aux tirs. Cette puissance dans la raquette demeure malgré tout un atout de poids dans le jeu de l’équipe de Kazys Maksvytis. "Il va falloir surtout contrôler le rebond, ça a été une de nos faiblesses", prévient Poirier qui aura un rôle capital avec Rudy Gobert dans une association relativement peu utilisée face à l’Allemagne. "On a fait des fautes bêtes rapidement et cela a enlevé cette option-là. Alors qu’on voit en fin de match que ça offre des solutions à Rudy."

Les Bleus devront quoi qu’il arrive proposer bien plus, dans tous les domaines, pour espérer se relancer. "On peut le faire dans tous les secteurs mais l’attaque est la préoccupation numéro un", note Vincent Collet, évoquant "le respect des espaces et des timings" et un supplément de "rigueur" pour "trouver des situations plus lisibles et avoir une meilleure réussite." Sans cacher que son équipe a "vrai chantier devant elle pour être compétitive."

La vérité d’un jour est rarement celle du lendemain en basket et les compétitions internationales ont souvent accouché de retournements de situation en deuxième semaine. Mais si un match ne fait pas l’autre, montrer des signes d’évolution est indispensable. "La victoire c’est très important. Mais ce qui l’est plus encore dans mon esprit c’est qu’on avance, qu’on progresse. Et vite", insiste Vincent Collet.